Nos 16 films tristes

La fuite Cover I

Le film triste est celui qui nous fait sortir les mouchoirs. Il nous immerge dans une histoire tragique qui capture l’essence de l’humanité. Les émotions ne sont-elles pas ce qui nous rend humain ?

Le visionnage d’un film mélancolique nous transporte au cœur des expériences des protagonistes, nous submergeant d'empathie. Les larmes des personnages appellent les nôtres, les moments d'émotions remuent nos cœurs. Les films tristes nous permettent de nous préoccuper pendant un moment du sort d'autrui. Par un effet cathartique, pleurer devant un film qui relate une injustice, une rupture amoureuse ou s’appesantit sur le caractère éphémère de la vie, nous fait du bien. Et, il faut bien l'avouer, qu'on visionne des tragédies sociales, des romances ou des drames post-apocalyptiques, on adore avoir la larme à l’œil, pleurer comme des Madeleine devant notre écran !

Voir le jour

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

Et si votre existence ne durait que 24 heures ? Dans Voir le jour, François Le Gouic imagine un personnage qui fait l’amère expérience du caractère éphémère de la vie. Impuissant devant sa finitude programmée, il voit sa vie s’écouler en seulement une journée, de sa naissance jusqu’à son dernier souffle. De quoi pleurer toutes les larmes de son corps !

Venir au monde pour un seul jour, traverser tous les âges en seulement quelques heures, en voilà une histoire tragique. Une prise de recul bénéfique pour jeter un nouveau regard sur notre bref passage sur Terre. Ce film triste est une fable, la morale de l’histoire revenant sur la chance prodigieuse d’être en vie. Un court-métrage émouvant qui donne à réfléchir, à visionner ici !

Anamnesis

Dans Anamnesis, Paul est contaminé par un virus qui le prive de sa mémoire. Anéanti, résigné, il s’apprête à mettre fin à ses jours. Lila, une jeune fille, le fait changer d’avis. On a encore besoin de lui…

Quand une épidémie mystérieuse se propage et provoque de brusques amnésies chez les adultes mais épargnant les enfants, la situation semble désespérée. L’extinction de l’humanité est-elle inéluctable ? Sébastien Jantzen pose avant tout la question de la transmission. Pour éviter une fin tragique aux nouvelles générations, le récit propose plusieurs pistes : retour à la nature, solidarité entre les survivants… Un film en noir et blanc, émouvant et intemporel, à découvrir absolument sur la page consacrée au court-métrage !

La maison de poussière

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

Alors que l'heure est venue de déménager, les anciens occupants d'une tour HLM sont traversés par de vives émotions lorsqu’ils assistent à l’effondrement de leur immeuble : tristesse, nostalgie... C’est cet entre-deux douloureux qu’a retranscrit Jean-Claude Rozec dans son film triste La maison de poussière.

Les engins de chantier s’attaquent à la vieille bâtisse et voilà qu’une ancienne habitante décide de s’engouffrer dans les décombres, persuadée d’avoir aperçu des enfants se faufiler au milieu des gravats. Au cours de la course-poursuite, les murs s’animent et dévoilent tous les souvenirs bouleversants qui y étaient enfouis. Découvrez dès maintenant ce retour déchirant dans le passé sur la page dédiée au dessin animé.

La fuite

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

La fuite, c’est l’histoire d’une disparition. Celle d’une femme qui quitte son conjoint sans crier, sans pleurer, sans qu’il ne s’en rende compte. Damien Stein use du roman-photo pour narrer la fin d'une histoire d'amour et mettre en scène le quotidien désenchanté d’un homme désemparé.

Une voix-off grave et profonde rythme le récit et fait naitre une sensation d’incompréhension face ce jeune homme froid qui ne réagit pas face à l’inexplicable. Alors qu'il se retrouve seul, ses meubles aussi semblent vouloir s’éclipser ! Vous en apprendrez plus sur la page consacrée à ce récit à vous retourner le cœur !

Carambolage

Si le clip de Phaon est un film triste, c'est parce qu'il est question de heurt sentimental. Il peut y avoir des hauts et des bas dans une histoire d'amour. Mais quand le désespoir est permanent, la rupture est la meilleure issue. Il n'est pourtant pas toujours facile de se résigner ! Dans le film réalisé par Marchand et Maligne, deux membres du groupe pop-rock, un jeune homme déçu par sa relation amoureuse multiplie les allers retours pour se débarrasser de sa poupée X devenue bien encombrante. Un acte manqué à visionner ici !

L’enfant do

Sonia Larue signe un film poignant sur la difficulté de devenir mère : nourrisson inconsolable, pleurs stridents qui ne laissent aucun répit, la jeune mère est mise à rude épreuve. Claire, jeune maman célibataire, sombre alors progressivement dans l’isolement, prise dans un tête-à-tête épuisant avec ce petit être exigeant et inconsolable qu’elle vient de mettre au monde.

Les idées noires ne sont pas loin et la jeune femme s’enfonce au cœur de la forêt comme pour commettre l’irréparable. Un court-métrage plein de sensibilité à découvrir ici pour mieux appréhender toute la complexité du rapport à la maternité.

Autopsie

Comment réaliser un film sans action ni personnage ? Avec Autopsie, Pauline Goasmat a relevé le défi !

À la mort d'un être cher, les mots manquent mais les souvenirs sont bien là. Rentrer dans le logement du défunt c’est ressentir tout son vécu, s’imprégner de son quotidien, éprouver la déchirure de la séparation. Autopsie fait partie de ces films mélancoliques qui parviennent à restituer ces périodes charnières, ces instants tragiques qui sont de l’ordre de l’indicible. Une mise en scène insolite sur le thème du deuil à découvrir absolument sur la page consacrée au court-métrage !

Son Indochine

Une petite fille offre une sauterelle à son grand-père pour son anniversaire et ravive des souvenirs douloureux dans l’esprit du vieil homme. Le malheureux est soudain abattu, décourageant ses invités à poursuivre la fête.

Le court-métrage d’animation réalisé par Bruno Collet parle de la peur, de l’ennemi, de la guerre, de mourir, de l’étranger. Pour visionner ce film triste sur la douleur du souvenir, c’est par ici !

Cet été là

Le réalisateur Jean-Philippe Davodeau filme sa famille au moment où elle traverse une période difficile. Sa mère est confrontée à la maladie et c'est la panique et l'anxiété qui atteignent toute la famille. Un film triste, ni larmoyant ni pessimiste, mettant en avant l'écoute et la bienveillance entre proches, afin d’immortaliser des instants précieux de vie commune.

Quand la mort se rapproche, la notion de temps prend une autre dimension et on savoure chaque instant. Cet été là archive les souvenirs et cristallise le temps qui passe inexorablement. Un court-métrage intime à visionner sur la page dédiée au documentaire.

Notre maison

Notre maison c’est le récit poignant d’une femme qui décide de devenir une mère pour les enfants victimes de la Seconde Guerre mondiale. Le conflit fait rage et disloque les familles. Loin d'être résignée face à la barbarie, Suzanne Masson se retrousse les manches pour accueillir les orphelins et les enfants isolés de leurs parents. Elle compte bien construire avec eux une véritable vie de famille pour apaiser les drames du passé.

Retour sur une formidable histoire de solidarité sur la page consacrée au documentaire, un film triste mais plein d'espoir !

Gros chagrin

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

Histoire d'une rupture, ce court-métrage triste saura trouver une résonance en chacun, tant il évoque avec justesse des sentiments que tout le monde a ressenti dans sa vie. Jean se repasse le film du week-end catastrophique passé avec Mathilde, qui a mené à leur séparation. Les larmes, l'amertume de la dispute mais aussi la tendresse : les comédien•ne•s Swann Arlaud et Victoire Du Bois interprètent à merveille mais sans fioritures toute une palette d'émotions. Pour en savoir plus sur l'œuvre, rendez-vous ici !

Têtard

Quand la grande sœur voit d’un mauvais œil l’arrivée du petit dernier, rien ne va plus dans la fratrie ! Têtard, c’est le surnom qu’elle donne au bébé de la maison qui vient lui voler l’amour de ses parents. Des mots blessants, des comportements cruels, des coups tordus qui blessent, le pauvre petit malheureux n'a que ses yeux pour pleurer… Le dessin animé de Jean-Claude Rozec raconte les abus de pouvoir douloureux exercés par les ainés au sein même de la famille. Un film triste qui prend la forme d’un conte onirique et inquiétant où le chagrin du petit garçon rejeté par son aînée finit par le transcender. Une création émouvante à découvrir sans tarder ici !

Ma maison

Lisa Diaz signe un film triste adapté du roman La vie sans ligne d’horizon de Thomas Gunzig. L’histoire d’une relation complexe entre un fils et sa mère peu aimante. Après le décès de cette dernière, l’homme revient dans la demeure maternelle pour faire un dernier tri avant de la vendre.

La maison regorge de souvenirs et de présences. Pas question pour autant de pleurer ou de se laisser submerger par le chagrin ou les idées noires. Ce retour aux sources nous plonge dans l’intériorité du personnage, un être passif qui ne fait que subir. Le voilà soudain confronté aux terribles poèmes griffonnés par sa mère au verso de vieilles photos. Pour visionner ce film psychologique c’est par ici !

Tête-Bêche

Dans Tête-Bêche, Violette Gitton parle de la fin de l’insouciance, de l’irruption brutale du drame dans une existence. Pour évoquer cette transition douloureuse, son film triste suit les vacances d’été de deux adolescentes pétillantes chez leur grand-mère. L’ambiance sereine et paisible des beaux jours est mise à mal par une menace terrifiante qui plane soudain au-dessus des jeunes filles…

Ce projet cinématographique fut écrit à quatorze ans par Violette Gitton, inspirée par une histoire vraie, la sienne ! Un film dramatique cher à la réalisatrice qui a cherché ainsi à guérir de la brusque intrusion de la gravité dans sa vie, de l’arrivée inattendue d’un sentiment d’angoisse dans son monde. Un court-métrage intime partagé entre les larmes et le rire, une histoire touchante à découvrir sur la page consacrée au film.

Fin de moi(s)

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

Véritable tragédie pour des milliers de foyers, le surendettement entraîne les consommateurs dans une spirale infernale inextricable. Sylvain Bouttet s'est intéressé aux surendettés via une structure d'entraide. Les témoignages sont pertinents et poignants. Un film triste sur les souffrances liées à la société de consommation, à retrouver sur la page consacrée au documentaire.

COMMENTAIRES