Ceòl Mòr

Ceòl Mòr

Le 26 avril 2016 au TNB, Patrick Molard créait Ceòl Mòr, un genre musical nouveau, à la croisée de la grande musique écossaise de bag pipe et du jazz. KuB y était. Au programme :

FILM

CEÒL MÒR, LIVE !

KuB, en partenariat avec Innacor, est heureux de vous ouvrir les portes de Ceòl Mòr (prononcer Kiol Mor) la grande et âpre musique écossaise de cornemuse qui, par l’agencement de ses mouvements, évoque le raga indien. Les frères Molard s’en sont emparés pour la réinterpréter avec des musiciens invités à partager cet exigeant vocabulaire : l’une des plus exemplaires rencontres du jazz avec les musiques dites du monde.

PRÉSENTATION

DE BOUCHE À OREILLE

Patrick Molard est de ces artistes dont le seul nom résume un genre musical tout entier. Il est reconnu au niveau mondial dans l’univers du Ceòl Mòr, qu’il étudie depuis une quarantaine d’années. Cette musique des hautes terres d’Écosse porte en elle la mémoire d’un monde. Plus qu’un genre musical, c’est une forme de poésie avec des notes, qui dépeint l’univers des clans de l’ancienne Ecosse. Depuis trois ou quatre siècles, ces chefs d’œuvre étaient uniquement interprétés à la cornemuse, jusqu’à ce que Patrick Molard, avec la complicité de son frère Jacky qui signe les arrangements, se lance dans une transposition orchestrale, inédite dans l’histoire de cette musique. Ce groupe fait gronder le pibroc’h dans une nouvelle musique et un télescopage sonique et imaginaire.


Le Ceòl Mòr est une musique des profondeurs ; elle se transmettait de manière orale, par le chant. L’élève apprenait de son maître l’ossature des morceaux puis devait s’en saisir du dedans, par sa propre sensation. Les lignes de poésie non visibles sur une partition, passaient de bouche à oreille. A la manière des récits mythiques, le Ceòl Mòr relie les hommes entre eux par leur imagination.

Pour cette création, Patrick Molard a partagé cet enseignement avec chaque artiste du projet. Il a transmis les principes de construction et le phrasé de cette musique, à l’aide d’un ancien système de transmission gaélique chanté, appelé « canntaireachd ». Le chant est composé de voyelles pour représenter les notes de la cornemuse, et de consonnes pour les ornementations.

Des sonorités intenses du bourdon de la cornemuse, aux harmonies entêtantes des morceaux, l’orchestre s’est emparé de tout le mystère de cette musique. Chacun avec son propre langage a recomposé le rythme intérieur du Ceòl Mòr. C’est tout l’enjeu du défi relevé par Patrick Molard en ouvrant cette musique à d’autres instruments. Il fallait qu’un autre rapport au temps et à l’espace se dévoile, pour que l’essence soit transmise… parce qu’il s’agit d’une « musique du large, ramenant du fond des âges des histoires de guerres de clans, de combats de toutes sortes contre les forces réelles et surnaturelles, des histoires où les pierres parlent. »

ANALYSE

UNE MUSIQUE GRANDIOSE ET SAUVAGE

Franck Bergerot, rédacteur en chef de Jazz magazine, suit l’éclosion du projet Ceòl Mòr depuis ses débuts. Il avait rendu compte sur son blog de la toute première présentation publique de l’œuvre en 2015 (ci-après) et écrit un nouvel article pour le concert du TNB.

Ceòl Mòr, La Grande Musique, par opposition à Ceòl Bag, la petite musique des marches et airs à danser – également appelée piobaireachd, souvent réorthographié pibroch (et qu’il faut prononcer en raclant un peu la gorge sur le “c’h”, si vous voyez ce que je veux dire). Une musique séculaire (on la fait remonter au moins au XVe siècle), grandiose et sauvage, violente et fantasque, supposée être jouée en plein air, sur la lande tapissant les combes des Highlands et sous le ciel qui les surplombe, car on n’imagine pas quel lieu clos pourrait accueillir pareille énergie sonore et lyrique, énergie qui ne tient peut-être pas qu’à la nature de l’instrument, le bagpipe, mais à l’esprit de rétention qui caractérise cet art minimaliste de la composition motivique et de la variation, hyper-codifié, sous la forme de suites obligées que l’on décrira ici de façon sommaire : Urlar (exposition d’un motif intial), Taroluath (développement), Crunluath (variations sur le thème initial), Crunluath a Mach (variation sur la variation) et retour au Urlar. J’écris ceci le nez dans les annexes documentaires de l’étrange roman de Kirsty Gunn traduit l’an dernier chez Christian Bourgois, La Grand Musique, ouvrage que j’avais dévoré l’été dernier en dépit de sa difficulté de lecture, roman du flux de conscience, imprégné par Virginia Woolf à laquelle se réfère d’ailleurs l’un des personnages, mais construit sur le plan en cinq mouvements du Ceòl Mòr. Roman traduit, dont je crains qu’il n’ait perdu la musicalité perçue à l’écoute des premières lignes originales récitées sur le teaser qui circule sur YouTube (1).


À l’opéra, le moment que je préfère, c’est l’accord de l’orchestre… Je n’en dirais pas autant de la musique de cornemuse, mais l’accord est néanmoins un grand moment, comparable au tour de chauffe d’un grand prix automobile. Entendre la poche se gonfler, les bourdons commencer à réagir, puis le chanter entrer en action tandis que le sonneur cherche l’accord, constitue une entrée en matière tout à fait grandiose… et Patrick Molard s’avance, solennel, vers le centre de la scène, bientôt rejoint par ses musiciens. Je dois dire que la première pièce m’a laissé perplexe : pourquoi ajouter du son au son déjà grandiose de la cornemuse, si c’est pour faire de l’unisson et de l’homophonie harmonisée. Je me suis ouvert de cette perplexité à Jacky Molard, l’arrangeur de ce programme, qui a vivement réagi. C’est bien ainsi qu’il a voulu cette première pièce, comme une première porte ouverte sur le monde du pibroch. Porte suivie d’une série d’autres qui vont nous faire pénétrer plus avant dans les profondeurs de ce répertoire plein de bruit et de fureur, que Patrick Molard commentera en déclinant les noms des grands sonneurs de la dynastie des fiers McCrimmon.

Simon Goubert et Eric Daniel m’avaient fait part de leur excitation à l’approche de cette Grande Musique, mais aussi de leur appréhension face à l’assimilation d’un langage aussi étroitement codifié. Lors du concert du Jacky Molard Quartet cet été, j’avais pu constater que Yannick Jory avait déjà entamé un travail en profondeur sur le sujet. Quant à Hélène Labarrière, elle est ici en famille. Et porte avec bravoure cette musique qui témoigne d’une espèce de folie des sages dont Patrick Molard constitue l’incarnation parfaite par la furieuse concentration de son geste. Aussi, cette première, qui laisse bien percevoir les hésitations d’une première, dévoile déjà tout le potentiel d’un projet qui voit peu à peu l’éventail de l’orchestre se déployer, quitter l’homophonie pour le contrepoint de motifs plus ou moins développés, pour différentes distributions instrumentales qui mettront tour à tour chacun en valeur, en solo ou en duo, telle cette improvisation échevelée entre Jacky Molard et Simon Goubert. Ce dernier prendra plus tard un prodigieux solo de cymbales qui semble faire écho, comme des hauteurs des Highlands, aux motifs de la cornemuse. Contrebasse et batterie trouveront mille manières de transposer rythmiquement la pulsation fondamentale de cette musique non mesurée. D’une discrète efficacité tout au long du concert, Eric Daniel, à la recherche de l’harmonie qui ne sera ni banale, ni exagérée, trouve enfin quelque espace de liberté pour sa guitare très habilement travestie d’un octaver et faire gronder la sourde Obstination du sonneur aveugle, pièce finale d’une fureur grandiose, celle d’un sonneur aveugle rescapé de la chute d’une falaise d’où l’avaient poussé d’autres sonneurs jaloux. Patrick Molard se retourne vers les coulisses sur les derniers motifs de ce terrible pibroch et la musique de ses comparses s’efface au fur et à mesure qu’il s’éloigne. Il ne reste plus à ce beau projet qu’à grandir sur scène. Il le mérite.

Franck Bergerot

(1) The hills only come back the same: I don’t mind, and all the flat moorland and the sky. I don’t mind they say, and the water says it too, those black falls that are rimmed with peat, and the mountains in the distance to the west say it, and to the north… As though the whole empty wasted lovely space is calling back at him in the silence that is around him, to this man out here in the midst of it, in the midst of all these hills and all the air. That his presence means nothing, that he could walk for miles into these same hills, in bad weather or in fine, could fall down and not get up again, could go crying into the peat with music for his thoughts maybe, and ideas for a tune, but none of it according him a place here, amongst the grasses and the water and the sky… Still it would come back to him the same in the silence, in the fineness of the air… I don’t mind, I don’t mind, I don’t mind.

BIOGRAPHIES

Patrick Molard

Né en 1951, Patrick Molard est très tôt émerveillé par la cornemuse. Tout commence à la fin des années 50 quand il voit défiler un des meilleurs pipe-band écossais de l’époque : la formation de la police d’Edimbourg ! À 14 ans, il commence l’apprentissage de la bombarde et de la cornemuse avec le bagad de Saint-Malo. En 1967, il rencontre Jakez Pincet (son premier professeur de Pìobaireachd, lui-même élève du mythique sonneur Herri Léon) qui l’intègre à An Ere, auquel il sera fidèle jusqu’en 1973. A cette époque, Patrick Molard gagne un certain nombre de concours de solistes, jusqu’à se présenter au concours de cornemuses de l’île de Skye. Il se forme dès lors auprès des deux plus grands joueurs de Ceòl Mòr du 20e siècle : Robert U. Brown et Robert B. Nicol, musiciens personnels de la reine Elisabeth, dans le château de Balmoral en Écosse, héritiers d’une tradition qui remonte au moins au début du 16e siècle. Durant ces années (début 1970) il remporte de nombreux prix en Pibroc’h et en marche à Londres, à Braemer et aux jeux de Portree (Skye).

Après le décès de Bob Brown (en 1971), Patrick « revient » en Bretagne et participe au mouvement « revival » qui vient de démarrer dans le sillage d’Alan Stivell. Ces années hissent la musique bretonne en haut de l’affiche, au sein de laquelle Patrick Molard devient une figure incontournable. Dans les années 90, il forme un trio avec Jacky Molard et Jacques Pellen sous le nom Triptyque et joue également dans les groupes Gwerz, Gwendal, Pennoù Skoulm, Den, L’Héritage des Celtes, Celtic Procession. Il accompagne Dan Ar Braz sur ses albums ou en tournée (Europe, Danemark) et crée avec lui un duo cornemuse-guitare.


En parallèle de cette scène bretonne, Patrick Molard devient une référence pour la musique écossaise. En 1980, 1981 et 1982, il gagne le concours MacAllan, au Festival Interceltique de Lorient. En 1983, il enregistre son premier disque solo. Il est sacré trois fois champion de Bretagne en sonneur en couple, avec Youenn Le Bihan ou Yves Berthou. Au Quartz à Brest et au Théâtre de la Ville à Paris, il présente entre autres créations : La prophétie de Gwenc’hlan en 1992 avec Kristen Noguès, Manu Lann Huel, Jacques Pellen, Jacky Molard, La Nuit du bout du monde avec un concert de Pibroch et des « Voix de Bretagne », West Wind en 1995 avec des musiciens irlandais et bretons, In silence en 1997 avec les chorégraphies de Ko Morobushi, Quatre siècles de Pibroch en 1998 avec Andrew Wright. En 2000, le spectacle « Carte blanche aux frères Molard » reçoit le Prix de la création en Bretagne et s’appelle ensuite Bal Tribal avec la sortie de l’album en 2002. En 2007 il enregistre le disque de Pibroc’h « Waking of the bridegroom » (MacMeanman, Skye) et participe au Festival Piping live à Glasgow. Il intervient au College of Piping sur Skye (Sabhal Mòr Ostaig), et donne de nombreuses conférences sur le Pibroc’h, notamment devant la prestigieuse Piobaireachd Society dans le cadre de leur Annual conference à Birnam (Ecosse). En 2014, le réalisateur documentariste Sylvain Bouttet entame un tournage consacré à l’art du pibroc’h développé par Patrick Molard.

Jacky Molard

Le nom de Jacky Molard (violon et composition) est incontournable dans l’histoire de la musique bretonne. Les années 70 marquent le début d’un parcours très riche en événements et en rencontres. Avec ses trois frères Claude, Dominique et Patrick, il crée le groupe Ogham. Les années 80, étrangement qualifiées par les médias de “creux de la vague celtique”, verront la naissance de Gwerz (groupe qui continue à inspirer nombre de jeunes formations) et de deux autres groupes-cultes, Archétype et Den, sans oublier le légendaire Pennoù Skoulm. Les années 90 seront plus marquées sous le signe de l’ouverture vers d’autres musiques avec Jacques pellen celtic Procession et Tryptique, Alain Genty group ou encore Erik Marchand & le Taraf de Caransebes.


Durant toutes ces années, Jacky Molard transmet sa musique et son art lors de nombreuses tournées dans le monde. En 2000, à l’initiative du festival des Tombées de la nuit de Rennes, et avec ses frères, il propose la création Bal tribal. Profondément inspiré par les musiques de l’est, il accompagne Erik Marchand au sein de l’ensemble des Balkaniks, du quartet Unu, daou, tri, chtar et est membre de Topolovo.

Fin 2005, Jacky Molard présente pour la première fois une formation en son nom avec son quartet (avec Yannick Jory, Hélène Labarrière et Janick Martin). En 2009, à l’initiative de Philippe Conrath, directeur du festival Africolor, ce quartet part à la rencontre de la musique malienne avec le trio de Foune Diarra, N’diale (qui signifie « joie ») dont le premier disque sort sur le label Innacor en 2012 et qui fera l’objet de nombreux concerts dans les plus grands festivals « musiques du monde » en Europe.

Hélène Labarrière

À 16 ans, Hélène Labarrière entre au conservatoire de Boulogne et choisit la contrebasse. À 20 ans, elle se trouve dans la Swing Machine du saxophoniste Gérard Badini. Elle accompagne bientôt les américains Lee Konitz (avec lequel elle enregistre son premier disque), Slide Hampton, Art Farmer ou Johnny Griffin. Puis la découverte de Charlie Haden est un détonateur : cette façon radicalement différente de jouer de l’instrument, de se placer dans un orchestre. Adoptée par ses contemporains, elle intègre les groupes d’Eric Barret, Malo Vallois et Daniel Humair. En 1990, elle rejoint le collectif Incidences où elle rencontre François Corneloup, Jean-Marc Padovani et Sylvain Kassap dont elle sera la contrebassiste dans plusieurs orchestres. En 1993, elle crée son propre groupe Machination avec la chanteuse Corin Curschellas, la trompettiste Ingrid Jensen, le guitariste Noël Akchoté et le batteur Peter Gritz, en hommage direct à Robert Wyatt. Régulière des Instants Chavirés, elle participe aussi aux expériences musicales de Noël Akchoté, Benoît Delbecq, Mike Cooper ou Lol Coxhill.


Boulimique d’expériences, elle accepte l’invitation de la scène folk bretonne et rejoint les formations de Jacky Molard et enregistre « Bal Tribal » en 2002. A cette occasion, elle renoue avec un élément musical pour autant jamais perdu de vue dans la pratique de l’improvisation : le groove, la transe. Son deuxième disque en leader avec François Corneloup, Hasse Poulsen et Christophe Marguet, Les temps changent, sort en septembre 2007 chez Emouvance. Avec Jacky Molard et le trio malien de Founé Diarra, un autre projet voit le jour avec un disque plébiscité à sa sortie en 2010 : N’Diale. En 2012 un autre disque paraît avec son quartet : Désordre, toujours sur le label centre breton Innacor.

Simon Goubert

Né en 1960, Simon Goubert aborde les percussions au Conservatoire de Rennes et fait ses armes avec l’Ensemble Polyphonique de l’ORTF dirigé par Charles Xavier. Plus tard, dans le milieu des clubs et des bœufs parisiens il rencontre Aldo Romano, Jacques Thollot, Bernard Lubat et Christian Vander. En 1981, il crée son premier ensemble avec Dominique Lemerle et Eric Barret. L’année suivante, il fonde le groupe Spiral dans la plus pure tradition coltranienne. Proche de Christian Vander, il se produit dans Offering puis Magma. De Kenny Clark à Elvin Jones, il est le batteur que tout le monde s’arrache à la tête d’un quartet très coltranien dans une mouvance hardbop qui fascine. Depuis 1999, on le retrouve aux côtés d’Emmanuel Bex et Glenn Ferris dans le trio BFG, puis le groupe Pentacle, dirigé par Sophia Domancich. En 2000, il forme son quartet actuel avec Boris Blanchet, Sophia Domancich et Michel Zenino, puis en parallèle un autre quartet avec Sophia Domancich, Eric Daniel et Jean- Philippe Viret. En 2005, et toujours avec Sophia Domancich, il crée le trio DAG avec Jean-Jacques Avenel. On l’entend également aux côtés de Pierrick Pedron et Emmanuel Codjia.

Éric Daniel

Eric Daniel a commencé la guitare en écoutant les Beatles, Joni Mitchell, et, par la suite, David Sylvian. Un enregistrement de Miles Davis lui a permis de découvrir le jazz. Son goût de l’improvisation est venu à l’écoute de Bill Evans, Keith Jarrett, Kenny Wheeler, Jim Hall et bien d’autres… Il s’est partagé, pendant plusieurs années, entre l’improvisation, l’écriture de musiques de chansons et l’illustration de films. Il se produit en public à l’âge de 18 ans avec son premier groupe, “Quiproquo”. Depuis, il fait partie, entre autres, du quartet du saxophoniste Eric Barret, du quintet de Patrick Artero, du quintet de Jean-Michel Pilc, du sextet de François Chassagnite, du nonet d’ Arnaud Matteï, du quartet « Invitation » de Simon Goubert. Il tourne en Espagne avec le pianiste américain Joshua Edelman, joue aussi avec Alain Jean Marie, Aldo Romano, Furio di Castri, Steve Potts, Michel Graillier, Hélène Labarrière, Abdou Mboup, Alain Debiossat, Jacques Vidal, Stéphane Belmondo, le groupe Barka… Depuis 2002, il joue ses compositions en trio avec Alain Grange (violoncelle) et Pierre Dayraud (percussions, batterie).

Yannick Jory

Connu d’abord par une longue participation au groupe Les Pires qui a enflammé les soirées du Trégor avec Gaby Kerdoncuff et Dominique Molard pour ne citer qu’eux, Yannick Jory (saxophone et flûtes) poursuit son parcours avec Alain Genty au sein de La Trabant, formation dans laquelle il joue pour les spectacles chorégraphiques de Philippe Découfé. Fort de cette expérience, il continue son travail de compositeur pour différentes compagnies de danse et de théâtre. Compagnon de longue route de Jacky Molard, il joue dans le quartet du violoniste, ainsi que dans le projet réunissant ces derniers au trio malien de Founé Diarra : N’Diale. Musicien hors pair dans le mélange des esthétiques, Yannick Jory associe des compétences d’improvisateur à une maîtrise de l’ornementation instrumentale traditionnelle à nulle autre pareille.

INTERVIEWS

Les afters

Après le concert, KuB s’est entretenu avec Franck Bergerot, rédacteur en chef de Jazz magazine, pour une première approche analytique, Bertrand Dupont, le producteur du spectacle et de l’album, pour un retour d’expérience et les frères Molard, à propos de la genèse de ce spectacle.

COMMENTAIRES

    CRÉDITS

    Les musiciens
    direction artistique et bagpipe Patrick Molard
    arrangements, violon Jacky Molard
    saxophone Yannick Jory
    guitare Eric Daniel
    contrebasse Hélène Labarrière
    batterie Simon Goubert

    La production du spectacle
    producteur Bertrand Dupont, Innacor – La Grande Boutique
    coproducteur Festival Interceltique de Lorient
    résidences Carré Magique, Arts du Cirque en Bretagne, TNB
    soutien Région Bretagne, DRAC Bretagne, Département des Côtes d’Armor, CNV

    La réalisation des vidéos
    Sylvain Bouttet, Mélodie Centurion, Françoise le Peutrec, Hervé Portanguen, Sylvain Rio
    une production KuB, en partenariat avec Innacor

    Artistes cités sur cette page

    patrick molard musicien

    Patrick Molard

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